Michel Martelly prêche à nouveau l’union

Promet un pays « désaliéné »à l’occasion de la célébration du 209 ème anniversaire du drapeau.

P-au-P, 18 mai 2012 [AlterPresse] — Le président de la République, Michel Joseph Martelly a invité à l’union et la solidarité à l’occasion de la célébration du 209 ème anniversaire du drapeau, lors d’une cérémonie marquée par la canicule à l’Arcahaie (une trentaine de km au nord de la capitale).

 

Dans le discours présidentiel traditionnel, prononcé à une tribune érigée sur la place d’armes de la ville, Martelly a promis une « Haïti désaliénée » au bout de ses 5 ans de mandat et qui « intègre mieux le message de l’aiguille de Catherine Flon », célèbre figure de l’histoire haïtienne qui a cousu le drapeau à lArcahaie.

« Oui, nous sommes forts nous sommes grands quand nous sommes unis », a lancé Michel Martelly. « J’ai décidé de lutter en faveur de l’union sachant ce que cela peut apporter. Les intérêts divergents ne doivent pas nous diviser…Chaque haïtien a une pierre à apporter à la reconstruction du pays », a-t-il ajouté.

La symbolique du drapeau, a affirmé le président, le pousse à continuer d’accorder un intérêt particulier et constant à l’éducation à tous les niveaux, particulièrement le renforcement de l’université, un gage de la réussite de son mandat.

De son coté, le recteur de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh), Jean Vernet Henry, à signalé que la commémoration de la fête du drapeau haïtien est celle « des plus hautes valeurs humaines » telles la solidarité, la bravoure et la transcendance des intérêts particuliers.

Mais le drapeau en même temps « charrie le rappel pathétique de notre souffrance », a souligné Henry rappelant que le pays se trouve actuellement sous un « régime spécial d’occupation étrangère » qui « handicape sérieusement la mise en commun des différents groupes de notre société ».

Le recteur n’a pas manqué de signaler les abus provoqués par ce régime d’occupation notamment « la propagation de maladie », et appelé au recouvrement de notre souveraineté. Selon lui, la dictée des institutions internationales et l’austérité mal orientée ont fini par entraver le progrès du pays.

« Une formation supérieure bien cadrée, bien orientée, [constitue] un facteur important pour sortir le pays de l’impasse », une université « munie de moyens appropriés est un gage de réussite », a fait savoir Jean Vernet Henry. Il a avancé dans son discours qu’une « pensée existe » au sein de l’université pour défendre les idéaux de la nation haïtienne, qui s’exprime certes « de manière tonitruante ».

Le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Reginald Paul, qui a lui aussi pris la parole à la tribune officielle, a annoncé que dès la prochaine rentrée scolaire, un accent particulier sera mis sur l’éducation civique, élément d’ailleurs pris en compte dans le nouveau curriculum en cours de révision, selon lui.

Pour sa part, le député de l’Arcahaie, Jean Dany Duvert, a promis une loi sur la commémoration du drapeau. Il a profité pour inviter les dirigeants et le peuple haitiens a se « resserrer la ceinture » parce qu’ « il faut que cela change » en Haïti.

Su dirección email no será publicada. Los campos marcados * son obligatorios.

Normas para comentar:

  • Los comentarios deben estar relacionados con el tema propuesto en el artículo.
  • Los comentarios deben basarse en el respeto a los criterios.
  • No se admitirán ofensas, frases vulgares ni palabras obscenas.
  • Nos reservamos el derecho de no publicar los comentarios que incumplan con las normas de este sitio.